Les taux des crédits restent à leur plus bas niveau.
En dépit de quelques fluctuations minimes au cours de l’été, notamment en raison de la crise grecque, les taux accordés par les banques pour les prêts immobiliers dans le neuf ou dans l’ancien restent exceptionnellement bas. Certes, selon une étude du CSA pour le Crédit Logement, les taux ont atteint 2,06% hors assurances en moyenne à la fin du mois de juillet, soit une augmentation de 0,05% par rapport au mois précédent. Un chiffre par surcroît plus sensible dans l’ancien.
Des taux d’intérêt toujours attractifs.
Et même si ce premier relèvement de taux depuis près de deux ans ne laisse pas d’inquiéter certains organismes financiers qui ont immédiatement revu à la hausse leurs barèmes, tous reconnaissent qu’il ne s’agit pas d’un mouvement de fond et que les taux d’emprunt devraient rester attractifs tout au long des prochains mois. Les spécialistes prévoient ainsi dans le plus mauvais scénario des taux de 2,7 à 2,9% à la fin de l’année pour des prêts sur vingt ans contre 2,3 à 2,5 actuellement, précisant par ailleurs que les banques se montrent flexibles envers leurs meilleurs clients.
Une réelle diminution du prix d’achat.
Ces chiffres sont à mettre en perspective avec le nombre d’emprunts immobiliers qui a cru de plus d’un tiers au premier trimestre 2015 et de près de 22% au deuxième trimestre si l’on considère les mêmes mois de l’année précédente. Ce qui indique que les acquéreurs ont bien compris leur intérêt de finaliser leur désir d’achat dans cette période puisque, en deux ans, la baisse globale des coûts d’emprunt a correspondu à une diminution du prix d’acquisition de près de 10%. Ce qui, à une époque de tension immobilière, ne devrait pas manquer d’intéresser investisseurs et accédants à leur résidence principale.
Une assurance de prêt moins chère.
Et afin d’améliorer encore votre coût final d’achat, n’oubliez pas que rien ne vous oblige à accepter l’assurance de prêt que vous propose votre banque. En effet, trop souvent, celle-ci se révèle fort onéreuse par rapport à ce qui se pratique sur le marché de l’assurance. A ce titre, si vous ne souhaitez pas fâcher votre banquier en refusant d’emblée de souscrire à son contrat, sachez que pendant un an après la signature de l’offre de prêt, vous avez le droit de changer d’assureur. L’occasion de faire des économies substantielles sur vos mensualités de remboursement car la prime peut s’élever jusqu’à 10% de ce coût.